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Les
études cliniques réalisées à ce jour
sont remarquables. Elles mettent en
relief l'impact important de la
testostérone sur la maladie
d'Alzheimer (1-2-3-4-5).
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Il
y a cependant des publications
récentes d'éminents chercheurs qui
mettent en doute l'efficacité des
androgènes dans la maladie
d'Alzheimer (6-7).
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Comment résoudre ces contradictions
apparentes?
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Le
rôle de la tetostérone et des
androgènes pour traiter et
prévenir la maladie d'Alzheimer
nécessiterait une
approche plus détaillée.
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Il
nous semble utile d'attirer
l'attention sur le fait que les
études cliniques sont souvent
fondées sur l'étude du taux de testostérone
dans le sang, ce qui ne permet pas
d'avoir une idée précise du
métabolisme des androgènes.
Les études futures pourraient s'en
inspirer parce que l'évaluation de
la production journalière
d'androgènes devrait être prise
en considération.
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Un
taux de testostérone dans le sang de
1500 ng/ 100 ml peut correspondre à
une pathologie. En revanche un taux
de 350ng/100 ml peut correspondre à
un métabolisme non pathologique ne
nécessitant pas de suppléance
hormonale.
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Les
études cliniques se font souvent en
double aveugle ce qui permet d'avoir
une idée
générale
des
résultats en ayant éliminé les
facteurs subjectifs. Elles sont très
utiles pour orienter la recherche.
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Nous
voudrions attirer l'attention sur
la singularité hormonale de chaque
personne porteuse de la maladie
d'Alzheimer. Pour comprendre
cette
singularité hormonale
il conviendrait de faire une étude
détaillée du métabolisme
androgénique
chez
chaque malade.
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L'étude
singulière des androgènes chez
chaque personne présentant une
maladie d'Alzheimer permet de prescrire un traitement
précis (la testostérone n'est pas le
seul androgène disponible) et bien
dosé.
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L'administration d'une
dose
standard
de testostérone est
souvent proposée pour
traiter chaque malade. La
singularité des résultats
biologiques pour chaque malade
implique
un traitement singulier
par les androgènes ou une
éventuelle contre-indication
singulière à ce traitement. A défaut , une
dose unique et standard de
testostérone peut aboutir à des
effets indésirables (7)
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Les
déconvenues (6) et effets
indésirables (7) provoqués par la
testostérone pourraient être évités
par une meilleure connaissance de la thérapie par
les androgènes. Envisager une dose standard
de testostérone pour
chaque malade n'est pas raisonnable (Le
diabète ou l'insuffisance
thyroïdienne ne sont pas traités par une
dose standard d'insuline ou
une dose standard de thyroxine).
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Pour
résoudre les contradictions
apparentes du traitement par la
testostérone, les
études cliniques et les traitements futurs
devraient être fondés sur
l'analyse détaillée du métabolisme
des androgènes chez les
personnes présentant une maladie
d'Alzheimer. Elles permettront
probablement de mieux
comprendre le traitement et la
prévention hormonale de cette maladie.
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La
régularisation du métabolisme des
androgènes devrait se faire
dès
l'apparition des premiers symptômes
de la maladie d'Alzheimer et, plus
en amont,
dès l'apparition des
premiers symptômes de
la
maladie ménopause.
La
déception des traitements
immunitaires
Quelles
sont les lésions pathologiques du cerveau dans
la maladie d'Alzheimer ?
Quel peut
être le méchanisme de cette dégénérescence?
La production de testostérone diminue avec l'âge
chez l'homme et chez la femme
La chaîne
de production des androgènes chez la femme
Les découvertes
scientifiques récentes et déterminantes
Les espoirs qui
ne seront pas déçus pour prévenir la maladie
d'Alzheimer
Prévenir et guérir les maladies du
vieillissement
Bibliographie
La femme sans âge